La crise sanitaire a un double impact pour notre benchmark absentéisme : en mobilisant les services sur la gestion de la pandémie, elle a d’abord empêché le recensement prévu en 2020.
Ensuite, par son caractère inédit, elle génère une variation statistique, c’est pourquoi nous avons choisi d’isoler ce phénomène.
Quant aux résultats eux-mêmes, ils montrent une évolution à la hausse du taux d’absentéisme, dans les mêmes proportions que les années précédentes, toujours dû à un allongement des arrêts alors que la tendance confirme une réduction de leur fréquence, phénomène constaté avec la mise en place de la journée de carence. Mais cette hausse est contrastée selon les types de collectivités ou parfois au sein d’une même strate ou d’un même bassin d’emplois.
Ce constat m’amène à tirer un enseignement et formuler un espoir :
- Certaines collectivités, plus que d’autres, sont sans doute confrontées au facteur grandissant des “RPS”, à travers leurs missions d’écoute et de services auprès d’usagers vulnérables par exemple, facteur aggravé par la période de crise avec des collectifs de travail surengagés et fragilisés,
- La possibilité d’agir sur ces risques et troubles psycho-sociaux en s’appuyant sur les ressources des collectifs et des individus, en développant les marges de manœuvre et les capacités d’innover, en agissant sur le sens et l’organisation du travail, autant de leviers au service de la prévention.
En somme, orientons nos forces sur la prévention pour ne pas subir l’absentéisme.
Merci à notre partenaire HAVASU pour son expertise reliant absentéisme, QVT et prévention qui nous fait avancer depuis maintenant six ans.
Mathilde ICARD
présidente Association des DRH
des Grandes Collectivités Territoriales